Dans un nombre croissant de pays, les réglementations relatives au bien-être animal rendent inévitable l’abandon de la batterie d’élevage au profit des volières.
Ces dernières sont considérées comme la meilleure alternative aux batteries d’élevage. Il s’agit là aussi d’un système à plusieurs étages, permettant aux poules de se déplacer librement dans le bâtiment. Bien que l’objectif soit d’améliorer le bien-être animal, cela ne va pas sans poser quelques problèmes.
En cas de picage (1), les poules piquent les plumes de leurs congénères et vont parfois jusqu’à les arracher et les consommer. Il a souvent lieu lorsqu’elles sont mal à l’aise ou stressées.
Dans les batteries, la liberté de mouvement est limitée. Les pondeuses ne peuvent donc interagir qu’avec les autres poules de leur cage. Dans les volières, elles ont davantage de liberté de mouvement, ont des comportements naturels et interagissent avec toutes les autres poules du bâtiment. Cela entraîne une augmentation du risque de picage.
Ce comportement multiplie le nombre de blessures et de plaies. La couleur rouge du sang et des plaies provoquant un nouveau picage, il peut même conduire au cannibalisme. Ainsi, le picage a pour conséquences une réduction du bien-être animal et une hausse des blessures et des taux de mortalité.
Les œufs au sol (2) peuvent aussi constituer un problème grave. Il s’agit des œufs pondus en dehors du pondoir.
Dans les batteries, les pondeuses n’ont pas d’autre choix que de pondre leurs œufs dans les nids à l’intérieur des cages. Les poules étant toutefois libres de se déplacer dans la volière, elles peuvent pondre où elles le souhaitent. Le nombre d’œufs au sol est donc plus important.
Les œufs pondus au sol sont considérés comme des œufs de qualité inférieure, moins propres que des œufs pondus au pondoir. En outre, ils doivent être ramassés à la main, un processus plus chronophage. Les œufs au sol entraînent donc une baisse des revenus et une augmentation des coûts de main-d’œuvre.
Maintenant que nous avons détaillé les difficultés associées au passage des batteries d’élevage aux volières, voyons comment l’éclairage peut contribuer à les surmonter.
1. Réduction du stress
Le stress est l’une des principales causes du picage de plumes. Moins de stress, c’est moins de picage. Un éclairage optimal limite le stress pour ces raisons :
En stimulant le comportement souhaité, on peut réduire les œufs au sol. Mais ce n'est pas tout. Même la consommation d'eau et d'aliments peut être stimulée. Une distribution optimale de la lumière et une intensité lumineuse correcte jouent ici un rôle clé. Comment ? En fournissant la bonne quantité de lumière au bon endroit, le comportement souhaité peut être stimulé.
Maintenant, à quoi cela ressemble-t-il dans la pratique ?
Improving life through brightness
Il est temps de conclure. Le passage des cages aux volières est de plus en plus inévitable. Le fait que les poules puissent se déplacer librement dans les systèmes de volières pose plusieurs problèmes. Heureusement, l'éclairage peut aider.
Le picage des plumes et les œufs au sol peuvent être réduits, et l'éclairage peut même stimuler l'ingestion d'aliments et d'eau ?